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24 avril 2024

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20 avril 2024

Saint-Nazaire - Mobilisé « pour informer »

Quotidien Presse Océan, www.presseocean.fr, samedi 20 avril 2024, 506 mots

Eolien en mer. Très critique l'éolien, le collectif Défense de la mer organise une réunion d'information ce lundi à La Baule. Le point avec le coordinateur Alain Doré.

Quel est l'objectif de cette réunion organisée lundi soir ?

Alain Doré : « L'idée principale, c'est d'informer le grand public mais aussi d'avoir le point de vue des élus locaux de la presqu'île. Lors de l'enquête publique sur le parc éolien de Saint-Nazaire, très peu de conseils municipaux avaient délibéré à l'époque. Nous, on veut dire aux élus que ce n'est pas quand la population se rend compte de la réalité d'un parc qu'il faut sortir du bois. Il y a en ce moment un débat public pour de nouvelles zones d'implantation d'éoliennes en mer. Je constate qu'à la dernière réunion, seul le maire du Pouliguen s'est exprimé ».

Vous faites référence aux fameuses cartes détaillant les nouvelles zones propices sur lesquelles Défense de la mer a demandé un « moratoire ».

« Oui exactement. On considère qu'il faut avoir un retour d'expérience, regarder les conséquences du premier parc avant de se lancer dans de nouvelles implantations ».

Quel regard portez-vous sur le parc éolien de Saint-Nazaire sur le banc de Guérande, en service depuis bientôt un an et demi ?

« On ne sait pas vraiment ce qu'il apporte. Mais on sait ce qu'il n'apporte pas. On amuse beaucoup la galerie, excusez-moi du terme, avec des études d'impact environnemental, mais les retours sont très limités. Sur la production électrique, si on fait l'analyse, on constate qu'elle a été chaotique avec des interruptions, notamment au mois de décembre (liée des problèmes techniques, ndlr). Par rapport à ce qui nous a été annoncé, ce n'est pas une situation stabilisée, avec un facteur de charge qui ne dépasse pas 33 %. L'inconvénient des énergies renouvelable c'est l'intermittence. Quand c'est intermittent, ça n'a pas de sens ».

L'impact visuel reste un gros point de cristallisation du mécontentement...

« On savait ce que cela allait donner mais les gens ne nous ont pas crus. Le côté visuel, c'est psychologique. On s'adapte à tout à condition de savoir à quoi tout cela sert. Je reste persuadé que nous n'avons pas besoin de l'éolien en mer ».

Quel combat va mener votre collectif pour la suite ?

« Nous, ce que l'on peut faire, c'est informer. C'est l'objectif de la réunion de lundi, d'alerter les élus. Les élus locaux c'est la clé, tout ne peut pas se décider à Paris. Il faut donner les informations les plus objectives possibles. Les nouvelles cartes publiées par l'État mentionnent des éoliennes derrière le banc de Guérande. On sait déjà que si elles seront plus loin, elles seront plus puissantes et plus hautes, 300 m. L'aspect visuel sera encore plus fort ».

Réunion d'information ce lundi 22 avril, à 18 h, salle des Floralies à La Baule .

Au programme, une histoire du banc de Guérande, une description du parc, la première centrale électrique française d'éoliennes en mer et un débat sur une possible extension.

Propos recueillis par Nicolas Dahéron

19 avril 2024

La Baule-Escoublac - La Baule. Les élus invités à débattre d'une extension du parc éolien en mer

L'Écho de la Presqu'île, vendredi 19 avril 2024, 402 mots

Le 6 mars dernier était dévoilée une carte, à l'origine de débats houleux, indiquant des zones propices au développement de l'éolien en mer d'ici 10 ans. Parmi ces zones figure une extension du parc éolien situé sur le banc de Guérande, premier parc éolien en mer français inauguré en 2022. C'est dans le cadre de cette possible extension que le collectif Défense de la mer — qui juge ce projet « inacceptable » —, a souhaité donner la parole au grand public, ainsi qu'aux élus et professionnels concernés, à l'occasion d'un débat organisé lundi 22 avril prochain à 18 h, salle des Floralies à La Baule.

Les élus doivent s'emparer de ces sujets !

Le débat, dont l'entrée est libre et gratuite, sera animé par le journaliste Yannick Urrien. Selon Alain Doré, du collectif Défense de la mer, « l'objectif est de donner des informations les plus objectives possibles et de recueillir les positions des élus et du public. » À la suite de la publication de la carte polémique du 6 mars dernier, de nombreux élus de la presqu'île avaient réagi, dénonçant une méthode qui « met la charrue avant les bœufs. » Si des adjoints de mairie sont attendus en salle des Floralies lundi, les professionnels du secteur de la pêche devraient également participer au débat. « Quand ça concerne l'environnement, les décisions doivent être prises au niveau local. Les élus doivent s'emparer de ces sujets-là » martèle Alain Doré.

Nouveau cadre de débat

Le 22 mars dernier, dans le cadre du débat public sur la mer — qui se termine le 26 avril prochain —, une réunion publique s'était tenue au Pouliguen. Si quelques maires de la presqu'île étaient présents, à l'image de l'édile du Pouliguen ou de Piriac, peu étaient présents. « Le débat public sur la mer est biaisé », juge Alain Doré. Lors de la réunion, la taille des possibles futures éoliennes avait été évoquée. Ces dernières devraient être plus grandes.

Selon le coordinateur du collectif Défense de la mer, « dans le pire cas on se retrouve avec une extension de 60 éoliennes de 300 m de haut » et d'ajouter, concernant le débat public sur la programmation pluriannuelle de l'énergie qui débutera ce second semestre 2024 « qu'il n'y a pas de sens à parler d'énergie sur 5 ans. Les programmes doivent se jouer sur une dizaine d'années. »

Julien Gouesmat

 

 
 
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